Introduction
Un programme de fellowship, c’est fondamentalement la relève d’un département et ensuite un savoir à acquérir et à partager. La connaissance, au cœur de la mission universitaire, s’est toujours enrichie des échanges professoraux (qu’on pense aux années sabbatiques) et étudiants. Le métissage des expertises, exporter comme importer le savoir, est un atout fondamental pour l’avancement du savoir et des pratiques.
Le département universitaire, comme les hôpitaux affiliés, doivent innover, enrichir la culture clinique et développer un enseignement dynamique et de la recherche de haut niveau. Un fellowship d’une à plusieurs années, le plus souvent à l’extérieur de l’alma mater, a toujours été la clé de voûte des formations complémentaires en spécialités, et la psychiatrie ne fait pas exception.
Ainsi, pour obtenir un PEM en médecine spécialisée en milieu hospitalier universitaire, une formation complémentaire d’un an faite dans une autre université – et idéalement hors Québec -, est valorisée depuis des décennies, et exigée par le département universitaire depuis une dizaine d’années. Et, depuis 2015, le Ministère de la Santé et des Services sociaux a fait sienne, formellement, cette tradition en exigeant une formation complémentaire d’un an pour tout recrutement en hôpital universitaire.
Une maîtrise ou un doctorat peut faire office d’équivalent de fellowship ou le compléter favorablement dans certaines situations particulières, mais depuis 2015, conformément aux exigences ministérielles, une formation hors Québec, pour les résidents formés au Québec devient la voie principale.
Plusieurs anciens fellows du Département de psychiatrie et d’addictologie témoignent ici de leur expérience personnelle et professionnelle à Melbourne, Boston et New York, entre autres, relatant toutes les étapes précédant leur départ, parlant du fellowship en lui-même et racontant enfin le retour dans leur milieu d’origine. Vivez avez eux leurs joies, leurs attentes, l’accueil reçu dans leur nouvel environnement, leurs sacrifices personnels et les nombreuses découvertes réalisées au fil de leur séjour.
Offre de stage R6 aux médecins-résidents du Québec ou de moniteur clinique pour les médecins étrangers
Médecins-résidents du Québec : Depuis le 1er juillet 2015, tout stage d’un an comme R6 doit faire l’objet d’une approbation ministérielle afin que l’année de formation soit reconnue pour un recrutement en milieu universitaire. Voir l’onglet « Documentation », Annexe1 – décret ministériel de 2015, et aussi http://medecine.umontreal.ca/etudes/etudes-medicales-postdoctorales/etudiants-actuels/reglements-procedures/poursuites-de-formation-et-demandes-de-formation-complementaires/. À noter que la liste du ministère en psychiatrie ne couvre que certaines dimensions, et qu’autres types de R6 pourraient être validés après demande de la faculté. Il faut aussi considérer la formation de clinicien-chercheur du Collège royal où un certain nombre de carte de R6 sont disponibles, et aussi en médecine du sommeil. Sinon, seules les formations hors Québec (type fellowship fait à l’étranger ou au Canada anglais) permettront une telle reconnaissance (ou l’équivalent M. Sc. ou Ph. D. après approbation des autorités départementales et facultaires).
Plusieurs membres du département universitaire ont fait un fellowship ou des postdoctorats à l’extérieur du Québec dans des centres reconnus et peuvent être des personnes-ressources pour aider à planifier une formation et un séjour à l’étranger. (voir la liste des fellows des dernières années).
Moniteur clinique : seul le médecin n’ayant pas fait sa résidence au Québec peut faire une demande de moniteur clinique (fellow), soit pour venir y faire une formation complémentaire exigée par son centre recruteur dans son pays ou dans les autres provinces canadiennes. De façon générale, le médecin étranger qui souhaite venir faire une formation complémentaire d’une ou plusieurs années dans les hôpitaux affiliés de l’Université de Montréal doit avoir complété sa formation de psychiatre ou avoir soutenu sa thèse de médecine, afin de permettre l’obtention d’une carte de stage lui octroyant tous les privilèges d’une résident sénior, et notamment pour faire des activités cliniques.
ATTENTION : les candidats étrangers souhaitant faire un stage de moniteur clinique avec activités cliniques autonomes doivent prévoir environ un 12 mois pour l’ensemble des étapes administratives nécessaires (étude du dossier au Collège des médecins du Québec, obtention de carte de stage, étude du dossier à la Faculté de médecine, obtention de visa lorsque nécessaire, etc.).
Tous les stages pour R6 sont aussi disponibles comme moniteur clinique. Des bourses peuvent être offertes par les centres hospitaliers qui reçoivent un moniteur clinique. Voir les offres de stage R6 (ou pour moniteur clinique pour les médecins étrangers ou des autres provinces canadiennes) des hôpitaux affiliés au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal
Stage de recherche sans activité clinique autonome
Un médecin ou résident étranger qui ne remplit pas le critères d’admissibilité pour être moniteur clinique peut faire une demande de stage de recherche sans activité clinique autonome, de durée variable, habituellement de trois mois à douze mois, qui sera validé par le centre de recherche de l’institution. Cela offre une souplesse accrue, et certaines bourses peuvent être offertes.
Pour toute information, vous pouvez faire parvenir un courriel à la Dre Thanh-Lan Ngô, responsable des fellowships au Département de psychiatrie et d’addictologie ou en vous adressant à Mme Karine Mattacchini, TCTB, secrétaire au département universitaire.
DOCUMENTS
Règles MSSS Formation complémentaire
Registre-des-r6-et-moniteurs-clinique-2012-formations-complementaires