Après l’intelligence artificielle, les progrès théoriques et technologiques jalonnant l’évolution fulgurante du potentiel des machines pourraient-ils rendre possible l’émergence d’une forme de conscience synthétique ?
- Aïda Elamrani Doctorante en philosophie à l’institut Jean Nicod, et chargée d’études au sein du « Artificial Intelligence Research Institute ».
- Guillaume Dumas Professeur agrégé de psychiatrie computationnelle à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et chercheur au CHU Sainte-Justine et membre du MILA, l’Institut Québécois d’Intelligence Artificielle.
Après l’intelligence artificielle, l’étape suivante sera-t-elle la conscience artificielle ? Avec l’essor et le potentiel des algorithmes, avec les progrès en neurosciences, la question se pose désormais.
Depuis l’émergence de cette discipline scientifique, l’intelligence artificielle ne cesse de reproduire les fonctions cognitives humaines : l’apprentissage, le calcul, ou encore la mémorisation. Aujourd’hui, l’intelligence des machines n’est même pas comparable à celle des fourmis. Mais la complexification des réseaux de neurones artificiels pourrait-elle produire une forme de conscience de soi ? En mêlant neuroscience et intelligence artificielle, une équipe internationale vient de faire une percée. Assisterons-nous à l’émergence d’une forme de conscience synthétique ?
Source et article complet : Intelligence artificielle : en mon âme et conscience (radiofrance.fr)