Je suis un psychiatre qui a travaillé sur le sujet de l’AMM et des troubles mentaux pendant des années. Les personnes atteintes de ces troubles devraient pouvoir demander l’AMM, comme tous les autres Canadiens.
Je suis professeure agrégée à l’Université de Montréal et psychiatre et chercheuse en bioéthique au Centre Hospitalier de l’Université de Montréal. Je participe à des conversations sur l’aide médicale à mourir depuis 2015, lorsque la Loi concernant les soins de fin de vie du Québec est entrée en vigueur. Cette loi a légalisé l’AMM pour les adultes atteints d’une maladie grave et incurable qui étaient en fin de vie, à condition qu’ils répondent à certains critères, entre autres, être en mesure de donner un consentement éclairé, être dans un état avancé de déclin irréversible et éprouver des troubles physiques intolérables. ou souffrance psychique. À cette époque, j’ai intégré une commission hospitalière chargée de faire appliquer la loi, ce qui impliquait de réfléchir à l’évaluation de la souffrance psychique. En tant que psychiatre, cela a retenu mon attention car l’évaluation de la souffrance est quelque chose que nous faisons tous les jours.
Source et article complet : Canadians with mental disorders shouldn’t be excluded from requesting MAID – Macleans.ca