Chez les couples vivant ensemble depuis longtemps, les femmes sont plus sujettes que les hommes à subir les effets de la charge allostatique ou l’accumulation négative du stress sur l’organisme.
Le stress chronique qui s’installe au fil des décennies, chez les couples de longue date, n’a pas le même effet chez l’homme que chez la femme: celle-ci est plus susceptible d’afficher des marqueurs physiologiques négatifs que son conjoint, selon une étude publiée dans la revue scientifique Psychosomatic Medicine.
C’est la conclusion à laquelle en sont venus le professeur Robert-Paul Juster, du Département de psychiatrie et addictologie de l’Université de Montréal, et le chercheur Yan-Liang Yu, de l’Université Howard, à partir de données tirées de la Health and Retirement Study – une étude longitudinale américaine sur la santé et la retraite.
«Yan-Liang Yu est un chercheur en sociologie qui s’intéresse depuis longtemps à la manière dont la santé et le bien-être des couples sont mutuellement façonnés, indique Robert-Paul Juster. Il a ciblé plusieurs recherches portant sur la corrélation entre le mode de vie des partenaires intimes et leurs problèmes de santé mentale et de santé physique, mais peu d’études ont examiné de quelle façon la synchronisation de la santé des couples se manifeste “sous la peau”, c’est-à-dire sur le plan physiologique.»
Source et article complet : La charge allostatique est plus élevée chez la femme dans les couples de longue date | UdeMNouvelles (umontreal.ca)