Annie nous ouvre la porte en souriant, un éclair de fierté dans les yeux. L’appartement est vaste et lumineux, propre et bien rangé. Un beau logement au cœur du Plateau-Mont-Royal avec cuisine moderne et mur en brique, offert par le programme de logement transitoire. Ses trois colocataires s’affairent dans leur chambre.
Cette ambiance de calme, de confort et de bien-être est essentielle à leur rétablissement. Car les quatre femmes reviennent de loin: de la rue et de l’errance. Des traumas et de la psychose. Des personnes comme vous et moi qui, un jour, ont vu le sol se dérober sous leurs pieds.
«Je ne savais plus comment avancer»
Annie n’avait jamais reçu de soins en psychiatrie avant d’être hébergée au pavillon Patricia-Mackenzie de la Mission Old Brewery, en décembre 2021. Si elle a pu remonter la pente, c’est grâce au Programme de réaffiliation en itinérance et santé mentale (PRISM), copiloté par la psychiatre Lison Gagné. Au fil de ses avancées, elle a pu bénéficier d’autres programmes spécialisés en santé mentale. Aujourd’hui, Annie est appuyée par l’équipe d’intensité variable, qui cible le développement des aptitudes individuelles pour favoriser l’intégration sociale.
Source et article complet : Le printemps d’Annie: l’espoir d’un chez-soi | UdeMNouvelles (umontreal.ca)