Traiter nuit et jour
Avant d’être opérée, Camille Heyen-Dubé avait reçu un autre traitement de pointe : la stimulation magnétique transcrânienne, comme nous l’avons raconté dans le premier volet de ce reportage1. Mais après deux ans de rémission, elle a dû recommencer à enchaîner les séances pour ne pas replonger. « C’était devenu difficile de passer autant de demi-journées à l’hôpital, puisque j’étais retournée à l’école pour faire ma maîtrise et que j’étais sur le point de retourner au travail », dit-elle.
L’infirmière de 32 ans s’est donc mise à faire d’innombrables recherches, qui lui ont permis de découvrir que son psychiatre, Paul Lespérance, était aussi en charge d’un programme d’implantation de neurostimulateurs. Environ trois ou quatre personnes triées sur le volet subissent cette opération chaque année au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Le CHU de Québec offre la même intervention dans l’Est de la province.
« La dépression est souvent une maladie récurrente. Quand les rechutes sont très nombreuses, traiter les patients en continu – 24 heures sur 24 – aide à les prévenir. Une fois opérés, plusieurs n’ont plus jamais été hospitalisés, alors qu’ils l’étaient fréquemment avant. Le Dr Paul Lespérance, directeur du programme de neuromodulation psychiatrique du CHUM.
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Source et article complet : Progrès en psychiatrie | Un « pacemaker » pour grands dépressifs | La Presse
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