De nos jours, on estime que deux personnes sur trois souffrent de stress au travail. L’étude de ce phénomène largement observé trouve ses origines à Montréal, entre autres, comme le rappelle la chercheuse en neurosciences Sonia Lupien.
Le « père du stress » est Hans Seyle, un médecin hongrois qui a émigré au Canada, à Montréal, au milieu des années 1930. Durant sa résidence en médecine, il observe avec fascination que « peu importe ce dont les gens souffraient, ils avaient tous le même air; ils avaient l’air malades ».
Hans Selye se rend compte que lorsqu’il administre des extraits de glandes et d’autres substances à des animaux, il observe la même réaction dans leur corps. Il finit par découvrir qu’il voit « la réponse de stress à n’importe quelle attaque sur le corps ».
Après la Seconde Guerre mondiale, des psychologues étudient le stress en développant des questionnaires pour l’évaluer. « On s’est rendu compte que ça ne fonctionnait pas très bien », résume Sonia Lupien.
Source et article complet : L’évolution de la recherche sur le stress (radio-canada.ca)