Lorsque la Suisse a consulté ses citoyens sur le droit des minorités sexuelles et de genre de se marier et d’adopter des enfants, le bilan a été lourd, explique Robert-Paul Juster, chercheur à l’UdeM.
Comment le référendum suisse de 2021 sur l’égalité du mariage, l’adoption et les droits reproductifs a-t-il affecté le bien-être des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans, intersexuées et queers (LGBTIQ+) du pays?
Une nouvelle étude internationale impliquant l’Université de Montréal suggère que les personnes LGBTIQ+ et leurs alliés hétérosexuels cisgenres ont sécrété plus d’hormones de stress pendant la campagne controversée.
Cette découverte, publiée aujourd’hui dans la revue américaine PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences), a été conduite par une équipe de chercheurs de l’UdeM, de l’université de Zurich et de l’université de Princeton.
«Cette étude unique est une “expérience de la nature” qui nous a permis de mesurer le stress avant, pendant et après le référendum suisse non seulement sur le mariage de même sexe, mais aussi sur les droits reproductifs des femmes», dit Robert-Paul Juster, professeur agrégé au Département de psychiatrie et d’addictologie de l’UdeM et l’un des coauteurs. «Des études comme celle-ci nous permettent de voir comment les changements de lois peuvent avoir un impact sur la santé publique.»
Article complet : Un référendum sur l’égalité est-il stressant pour les personnes LGBTIQ+? | UdeMNouvelles