En 2019, une personne sur huit dans le monde présentait un trouble mental. Un an plus tard, la COVID-19 faisait exploser les chiffres: plus d’une personne sur 4 souffrait d’un trouble anxieux ou de dépression majeure ─ les deux troubles mentaux les plus courants, suivis des troubles bipolaires, post-traumatiques, du comportement, de l’alimentation, neurodéveloppementaux, et de la schizophrénie.
Pour naviguer dans cette nouvelle réalité, les futurs soignantes et soignants devront faire preuve d’engagement, d’adaptation et de créativité. En phase avec les enjeux de société, la Faculté de médecine s’est donné son propre défi, celui d’outiller la relève pour qu’elle puisse répondre aux vrais besoins tout en prévenant l’épuisement.
Trouver un sens dans son travail
«La communication, c’est une boîte à outils dans laquelle se trouvent plusieurs instruments qui permettent au soignant de pouvoir bâtir une relation de confiance avec le patient en fonction de sa trajectoire de vie, de son environnement et de ses ressources, en vue de lui offrir les meilleurs soins possibles compte tenu de sa réalité», explique Clara Dallaire, patiente partenaire
Prendre soin de soi
Les nouvelles recrues devront veiller à ne pas «se prendre la main dans le tordeur» pour satisfaire aux indicateurs de performance, car ça peut devenir épuisant, prévient la Dre Marie-Ève Goyer, professeure agrégée de clinique au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence.
Établir des priorités
«Nos futurs soignants doivent adopter un paradigme de besoin et non de demande. Parce que les gens qui consultent le plus en psychiatrie ne sont pas nécessairement ceux qui en ont le plus besoin», soutient la présidente Claire Gamache, adjointe de clinique au Département de psychiatrie et d’addictologie de la Faculté de médecine.
Développer son leadership et travailler en interdisciplinarité
Pour changer la trajectoire de ce gros paquebot et donner de meilleurs soins à la population, les nouvelles recrues ont tout intérêt à cultiver une attitude de leader inspirant pour mener des projets et les réaliser, fait valoir la Dre Lison Gagné, professeure adjointe de clinique au Département de psychiatrie et d’addictologie de la Faculté de médecine.
Source et article complet : Santé mentale: une tâche colossale | UdeMNouvelles (umontreal.ca)