Les entreprises sont-elles prêtes à ouvrir leurs portes aux employés autistes?

18 décembre 2024

Les entreprises sont-elles prêtes à ouvrir leurs portes aux employés autistes ? Il y a deux réponses à cette question. Oui, absolument. Et non, pas du tout. Et cela tient parfois pour la même organisation.

À l’hôtel Le Reine Elizabeth de Montréal, deux employés autistes travaillent dans la buanderie. L’entreprise veut embaucher plus de candidats issus de la neurodiversité. À la direction, on s’est toutefois rapidement rendu compte que si on voulait que ces nouveaux employés restent dans l’entreprise, il fallait bien faire les choses. Ce qui n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire.

Déjà, le processus d’embauche… peut devenir une barrière à l’emploi !

Le psychiatre montréalais Laurent Mottron est aussi de ceux qui laissent les lunettes roses pour d’autres occasions.

« Il y a le discours moral qui dit que c’est bien de le faire [l’intégration de la neurodiversité] et tout le monde est d’accord là-dessus », avance ce professeur au département de psychiatrie et d’addictologie de l’Université de Montréal. « Quand on intègre une personne autiste, il ne faut pas que ça soit factice. Il faut l’intégrer sous de véritables compétences », explique aussi Laurent Mottron.

Il faut accepter qu’elle est comme elle est, accepter sa typicité et tabler sur ses compétences, sur ce qu’elle est capable de faire. En sachant que pour récolter ses compétences, il va falloir beaucoup d’adaptation.

Source et article complet : La neurodiversité au bureau | Ce collègue différent qui vient tout bouleverser | La Presse