Après les syndromes de Stockholm, de Florence et d’autres villes du monde, il est temps que Montréal ait son propre syndrome : la conophobie. C’est du moins ce que propose un éminent psychiatre de la métropole.
Mais non, pas la phobie des cons. La phobie des cônes orange. Sans blague.
En parcourant l’article du Dr Emmanuel Stip dans un numéro spécial de la revue Santé mentale au Québec, je me suis demandé s’il s’agissait d’un poisson d’avril en novembre. Le ton de certains passages est résolument ironique. Sur le fond, pourtant, le psychiatre jure être tout ce qu’il y a de plus sérieux.
« La conophobie est un néologisme pour signifier la naissance d’un jeune syndrome en lien avec l’observation croissante d’un mal et d’une souffrance originale envahissant la métropole du Québec : l’angoisse par rapport à un objet clairement identifié qu’on appelle le Cône », lit-on dans l’article révisé par un comité de pairs.
L’ancien directeur du département de psychiatrie de l’Université de Montréal dit observer de plus en plus de cas de Montréalais « stressés, angoissés » à la vue des balises de signalisation routière omniprésentes dans les rues de la métropole. Lui-même admet avoir « pété les plombs » après avoir tourné 20 minutes autour de chez lui, au volant de sa voiture, incapable de se frayer un chemin dans une impénétrable forêt orange.
Source et article complet : Le syndrome de Montréal | La Presse