Entrée à la maternelle: un stress normal pour la très grande majorité des enfants

9 septembre 2022

Un stresseur qui perdure chez certains enfants

Selon Jean Séguin, chercheur au CHU Sainte-Justine, professeur titulaire au Département de psychiatrie et d’addictologie de l’UdeM et directeur de thèse de Maggy Leblond, «cette augmentation, qui n’a pu être associée à aucune des caractéristiques sociodémographiques des enfants, soutient l’hypothèse que l’entrée à l’école est un stresseur environnemental normatif, c’est-à-dire que la majorité des enfants réagissent physiologiquement à la rentrée scolaire».

Cependant, la chercheuse Sophie Parent, du CHU Sainte-Justine et professeure titulaire à l’École de psychoéducation de l’UdeM, qui a aussi contribué à l’étude, s’interroge sur le fait que, chez une proportion non négligeable d’enfants, «les niveaux de cortisol demeuraient élevés après deux mois d’expérience scolaire».

«Nous ne savons pas encore clairement ce qui explique ces différences et ce qu’elles disent de la réponse adaptative», conclut Maggy Leblond, dont les prochains travaux examineront justement ce qui pourrait différencier les enfants qui s’adaptent physiologiquement plus vite de ceux qui s’adaptent moins rapidement, et les façons de mieux préparer les nouveaux élèves à leur vie en classe.

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